O futuro é ancestral explore le corps-scénographie, considérant l’enveloppe physique comme une scène mobile, dans un dialogue avec l’environnement urbain et l’espace construit des villes. Habiller sa peau pour révéler l’architecture du corps… Se cacher pour révéler la chair… Comme un morceau de sculpture laissé par une décennie passée, la nudité est renforcée par l’ornementation plastique de la culture pop. Dans une exposition/performance/manifeste des corps du XXIème siècle, Jonathan Pranlas-Descours & Christophe Béranger inventent des figures titanesques réfrénées par du béton lié au corps, et la peau rehaussée d'une ornementation artificielle écho de la culture pop. Ces créatures, d’apparente puissance et de vulnérabilité manifeste, semblent porteuses d’un passé, incarnant les contradictions du présent d’aujourd’hui, et reconstruisant un avenir. Elles invitent le public à un ralentissement nécessaire pour retrouver une ancestralité universelle, pour se reconnecter et s'enraciner dans l'ici et le maintenant. Où la peau ne paraît plus comme une frontière qui sépare mais qui unit des territoires dans une communication.