Durant la période de désarroi qui suit la disparition soudaine de Pina Bausch, Damiano Ottavio Bigi, alors danseur dans la compagnie, entre en méditation et crée le solo Ciudadela. Il interroge son passé auprès de différentes compagnies et décrypte son plaisir de l’expérimentation. Il dessine un homme en lutte avec lui-même, plein de questionnements, à la recherche de ses désirs, affrontant ses propres fantômes et son monde intérieur. Dans cette recherche de l’acte créateur, le personnage s’enferme de plus en plus dans la citadelle fortifiée qui est en lui.