Une exploration introspective sur l’état d’interprète. Abordant la trace, celle que l’homme laisse sur son propre corps, sur les corps des êtres rencontrés ainsi que sur les lieux traversés, le duo Mon corps palimpseste figure l’incessante recherche d’un fragile état glissé entre conscience et inconscience. Les mouvements qu’inscrit Éric Oberdorff sur le corps des danseurs sont ensuite grattés, jusqu’à être réduits au plus simple, avant que le temps, marqué par la musique et l’évolution de l’installation plastique, ne joue son rôle de révélateur, permettant à certains des éléments effacés de réapparaître.