Mercedes Dassy déploie son travail sur la base d’une triangulation chorégraphique, politique et esthétique. Dans un processus ultra-désiré d’engagement pour une lutte globale, la solo B4 Summer fait résonner un cri, un cri de labeur affectif, face à la question infinie de l’engagement. Comment se laisser submerger par le chaos sans reculer ? Comment estimer l’authenticité ou la légitimité de son engagement ? L’artiste fait de son corps une arme, un outil, un obstacle, un espace d’exploration ou encore un sujet-objet, pour tenter d’articuler ce cri. La pièce participe d’un cycle de performance traitant de sujets tels que la nouvelle vague féministe ultra-sexuée-connectée, le rapport de sa génération au combat à la lutte ou les nécéssités de rupture intime ou politique.