Inspirée par la fleur éponyme dont le parfum s’éveille la nuit, Johanna Lévy imagine, dans un monde qui s’est arrêté, une femme plongée dans une obscurité crépusculaire. Au travers de son corps, cette survivante s’offre une échappatoire, un rituel, une ivresse cathartique qui jalonne son errance et repousse le désespoir. La danse devient le seul refuge de cette femme, sa respiration. Elle tourne sur elle-même pour mieux consentir à la nuit et voir au-delà. La danse, comme un geste salvateur, le seul qui s’offre à elle. Danser pour ressentir, se rappeler, espérer.