Dans ce solo imaginé pour Pep Garrigues, Youness Aboulakoul tisse un mouvement continu entre états corporels et vibrations sonores. Cet état d’oscillation devient un espace en devenir, une exploration de l’équilibre fragile entre présence et absence, ancrage et lâcher-prise. Au cœur de la pièce, le tissage surgit comme une métaphore originelle : un geste ancien, répétitif, porteur de lien et de mémoire. À l’instar d’une tapisserie, l’interprète devient surface de rythme et de résonance, traversé par les fils invisibles du monde. Le fil qui se glisse et oscille entre les motifs pour les révéler est ici un corps qui tricote et brode son propre axe, en connexion sensible avec ce qui l’entoure. OS pour oscillation : un outil de réajustement, une manière de réhabiter le corps et de retisser les espaces qui nous séparent ou nous relient.